Samedi 8 mai,
7 Célérifères et nos amis Del et Fred, s'élanceront sur la GRINTA à Tournai.
Le temps est frisquet et le plafond un peu bouché.
Nous voici arrivés.
Orientation sur les parkings magistrale. C'est très fluide et nous filons aux inscriptions retirer nos plaques.
Le petit monde du vélo s'anime dans la fraicheur matinale. Un petit coucou à André "je vous attends pour la photo" ,puis nous allons préparer le Matos.
4 degrés, pour un huit novembre c'est acceptable.
Aux inscriptions, il fait au moins 5 degrés.
Il est 8h30, André nous met dans la boite à image et nous partons. Les filles raisonnablement partent sur le 65 car Fabienne est grippées et Delphine manque de bornes.
Avec Thierry, Jean Loup, Daniel, Fred, et Didier, nous partons sur le 150.
Pour ma part je me félicite d'avoir emmené Jean Loup sur une "exotique"; sur qu'il y a de l'émulation dans l'air avec les nouveaux.
Les deux premières difficultés sont avalées avant le premier ravito, Le Vert bois et le Trou robin nous permettent d'ajuster nos jambes aux pentes.
Thierry, se comporte en vrai guide touristique, on dirait que c'est sa centième Grinta.
A en énerver Daniel : "il m'énerve, il connait tout".
Il faut dire qu'aujourd'hui, nous allons avoir un vrai festival de l'"Incassable" alias Thierry versus "Spartacus" alias Daniel.
Les "Men in Black" mènent la danse.
ça déguste bien au premier ravito.
Les souriantes cantinières font bouillir l'Isostar!
Tandis qu'André et Thierry échangent des propos apparemment très sérieux.
Donc après cette première collation, nous entrons dans le pays des collines. Les routes sont quelque peu piégeuses mais quel régal!
Les maisons plus que centenaires sont toutes plus charmantes les unes que les autres et que dire des rocailles magnifiquement entretenues qui ornent chaque devanture.
Tout simplement Beau. Dommage que le soleil ne vienne pas compléter le tableau.
Entre temps notre reporter favori va nous piéger deux fois, planqué qu'il est dans les herbes folles.
Même pas eu le temps de préparer un sourire. Si je suis sur son reportage ce sera une tête non préparée que vous y trouverez témoignant de la forte déclivité des pentes.
Je ne suis pas sur si c'est en haut du Mont Mainvault, mais "le" Roland Baconnier, le plus ch'timi des Ardéchois, est planqué pour nous tirer le portrait.
Par ailleurs l'ami André a troqué son vélo pour une japonaise made in USA aujourd'hui.
Sur que ça fait moins mal au derrière, et c'est surtout plus pratique pour assurer le reportage de "sa" Grinta.
La boucle spécifique au 150, nous emmène au pays de Flobecq et d'Ellezelles.
Du Bourliquet à La Croisette nous ne grimperons pas moins de 13 collines répertoriées.
Magnifique parcours, je me répète, et une certaine magie s'échappe des alentours d'Ellezelles.
Thierry se mange quelques flahutes et croyez moi il a bon appétit et a un estomac d'ogre.
Le petit groupe évolue plutôt bien.
Aucun incident notable n'est à signaler sauf la crevaison lente et à répétition de Jean Loup dans la Croisette.
Nous étions en bas avec Didier, mais impossible d'aller aux nouvelles en faisant machine arrière sous peine de prendre un cyclo dans la tête, car ça déboule.
Thierry se marre encore de les avoir explosés
Accessoirement, il y en a qui roulent
Juan Lupo, 1789, une révolution en marche
Jacquou, rattrapé par une soucoupe volantei.
Nous nous retrouvons tous au dernier ravitaillement.
Les femmes sont arrivées depuis un moment à Tournai expo et profitent des massages, bières et saucisses ainsi que de la kermesse.
Pour notre part nous repartons dans cette fraicheur incontournable et persistante avec un vent qui s'est levé. Fred qui n'apprécie pas le "profil" de fin de parcours fait la grimace.
Pourtant il faut louer la bonne idée des organisateurs d'épargner nos organismes déjà durement éprouvés.
En effet il n'y aura plus trop de pente jusqu'à l'arrivée et passé le col Jubaru, la horde se rue vers l'arrivée.
Sprint entre Thierry, Juan Lupo et Daniel.
Le Bip Bip tordant son vélo dans tous les sens et le Jacquou qui par surprise y va de bon cœur pour les bluffer.
Vu de l'arrière c'est plutôt plaisant à voir.
Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, voici l'arrivée et nos Dames assises sur le banc face au marchand de boudin.
Miam!
Vélo, rendus au parc fermé, qu'il est bon de prendre un moment de convivialité.
Avant de repartir, un coup d'œil au "rayon" massage. Trop de monde, dommage Daniel.
En fait, trois masseurs et une masseuse, ce n'est statistiquement pas assez pour Daniel!
Aller, il faut y aller. A l'année prochaine.
Bravo aux quelques 80 bénévoles et mention spéciale à la sécurisation de tous les carrefours.
Vive les Audax de Tournai.